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 Journée mondiale de l'arbre : Les forêts, nos poumons, qu'en reste t'il ?

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Abdelkrim
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Abdelkrim


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Journée mondiale de l'arbre : Les forêts, nos poumons, qu'en reste t'il ? Empty
MessageSujet: Journée mondiale de l'arbre : Les forêts, nos poumons, qu'en reste t'il ?   Journée mondiale de l'arbre : Les forêts, nos poumons, qu'en reste t'il ? Icon_minitimeVen 21 Mar - 20:09

" INTERVIEW - Stéphane Marchesi, secrétaire général du label PEFC France, compte sur les consommateurs pour inciter les exploitants forestiers à mieux prendre en compte les enjeux écologiques…(20 minutes.fr du 20/03/2014)."

Journée internationale des forêts: «Toute la question est de savoir s'il faut mettre la forêt sous cloche»

Les poumons de la planète sont en danger. Exploitation industrielle, déforestation et mauvaise gestion des ressources détruisent chaque année près de 13 millions d’hectares de forêt dans le monde sur les 4 milliards qui recouvrent la planète. Pour continuer à pouvoir vivre des produits de la forêt sans mettre en péril sa survie, des labels ont été créés pour promouvoir une «gestion durable» consistant à pérenniser l’exploitation forestière et à préserver le rôle de réserve de biodiversité, de capteur de CO2 et de régulateur du climat des forêts. Parmi ces labels, PEFC représente aujourd’hui 253 millions d’hectares dans le monde. A l’occasion de la Journée internationale des forêts, le secrétaire général de PEFC France, Stéphane Marchesi, rappelle que ce sont les consommateurs qui pourront inciter les industriels à adopter des démarches plus écologiques.
La surface de forêt gérée durablement est en constante augmentation mais la surface forestière globale tend à diminuer. N’est-ce pas contradictoire?
Aujourd’hui environ 10% des forêts dans le monde sont certifiées «gestion durable». Mais si on ne prend en compte que les forêts qui produisent du bois, ce sont environ 25-30% des surfaces qui sont certifiées. S’il faut augmenter la part de forêts exploitée durablement pour répondre aux besoins de l’humanité en produits en bois, pourquoi pas. En Malaisie par exemple, les acteurs du label PEFC ont décidé qu’une certaine proportion de la forêt serait dédiée à la production de bois, et que le reste répondrait uniquement aux enjeux environnementaux. Toute la question est de savoir s’il faut mettre la forêt sous cloche ou si l’homme peut en tirer ce dont il a besoin tout en s’assurant que les générations futures puissent en bénéficier de la même manière.
La gestion durable des forêts est-elle encore un luxe réservé aux pays développés?
Ce type de démarche existe depuis environ quinze ans maintenant. Les pays riches ont d’abord balayé devant leur porte avant que cela se développe dans d’autres zones. Pour autant, il ne s’est pas rien passé, en Amazonie, dans le bassin du Congo ou en Indonésie. Je reste optimiste car depuis vingt ans les principaux opérateurs se sont investis tant au niveau environnemental que social pour aller vers un modèle qui interdit les OGM, les intrants, les pesticides, et surtout qui assure que tous les partenaires sont écoutés. Par exemple au Brésil, nous avons réuni producteurs, industriels, écologistes et pouvoirs publics pour qu’ils se fixent des règles de gestion durable par consensus.
En quoi les consommateurs peuvent-ils jouer un rôle?
Une marque comme PEFC permet de mettre à l’honneur les opérateurs forestiers qui jouent le jeu de concilier la production de bois avec les impératifs écologiques et sociaux. De notre côté, nous poussons les distributeurs à mettre en place des politiques d’achat de bois responsable. Nous avons démarré avec les grandes surfaces de bricolage, puis le secteur de l’édition et du papier, nous nous adressons maintenant aux généralistes pour que la pression remonte sur toute la filière bois. Le marché se ferme progressivement à ceux qui n’apportent pas de garantie de gestion durable.
- Vue aérienne de la forêt Amazonienne - Brésil.
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