EXEMPLE DE RIGUEUR DANS LA RENTREE D'OISEAUX DANS UN ELEVAGE

A Zwolle, j'ai cédé un oiseau à une éleveuse Allemande. Non seulement elle a placé l'oiseau en quarantaine, mais en plus elle a fait effectuer des analyses (parasites, vers, bactéris, psittacose, salmonellose, etc....) ! Elle m'a annoncé aujourd'hui qu'elle avait reçu les résultats et que l'oiseau était parfaitement sain !

Je trouve cette pratique parfaite du point de vue rigueur pour éviter de transmettre des maladies d'un élevage à l'autre !

Comme quoi, la quarantaine n'est que le STRICT MINIMUM et que l'on peut être encore plus rigoureux !

il y a des espèces ou pour préserver l'état sanitaire des jeunes à naitre,
les génitrices sont sacrifiées avant la naissance et les naissances pratiquées par césariennes.

.... il arriverait un moment ou je préférerais me mettre à collectionner des photos d'oiseaux ou des timbres ....

je respecte les pratiques des autres,
mais de là à penser que ce soit un exemple à suivre?

Dans le cas précis, c'est simplement en plus de la quarantaine des analyses pour vérifier la santé des oiseaux (analyses sur fesces) ...

Il n'y a aucune atteinte à la vie des oiseaux... Mais préservation des oiseaux accueillant le nouvel arrivant...

J'ai demandé pourquoi ces analyses : une ami a acheté des oiseaux une fois et les a entrés dans son élevage et la mortalité dans les oiseaux achetés et dans ceuwx qu'elle avait déjà a été catastrophique...

J'ai connu d'autres cas de personnes qui ont eu des hécatombres aprés avoir entré des oiseaux extèrieurs à leur élevage, il me vient à l'idée un gars avec des euphèmes dans la région qui a non seulement perdu beaucoup d'oiseaux mais aussi en a fait perdre à d'autres en leur cédant des oiseaux quelques temps aprés... Mais aussi un cas récent avec un amateur de calos qui entrait des oiseaux de n'importe où et a eu une casse terrible conduisant au découragement complet !

Sans aller jusque l'analyse, j'ai lancé ce post pour insister sur la nécessité des quarantaines à l'entrée...

Oui chez les euphèmes c'est malheureusement récurent.
Je pense aussi que la quarantaine à tout son importance.
Mais comme dans tout il faut trouver le juste milieu.
Maintenant une analyse des selles qui montre un oiseau sain n'empêchera pas cet oiseau d'être malade aux contacts des oiseaux déjà présent mais c'est vrai limitera l'inverse.

hello,

tu as entièrement raison sur la quarantaine.
En ce qui concerne les analyses, elles seraient judicieuses en cas de doute sur une provenance ou sur un oiseau maladif, les pratiquer systématiquement génererait un surcoût et dans la plupart des cas pour rien.
un kit d'analyse serait bien. y a t'il des chimistes z'et des biologistes dans les parages ?

je crois que c'est encore plus simple,
un oiseau maladif ou d'origine douteuse doit rester ou il est ,
ou (et) ne doit surement pas venir chez moi

Avec un bon microscope, quelques produits pour les colorations (violet de gentiane, etc...) un bec bunzène (ou un butagaz), un petit "carter" de protection, on peut faire quelques analyses qui permettront de détecter des bactéries (différenciation des Gram+ et des Gram-), déceler des vers, etc... On ne verra pas tout mais on peut voir certaines choses...

Je n'ai pas l'intention de pratiquer des analyses à chaque arrivée d'oiseaux, mais ce qui peut sembler honéreux au cas par cas, peut être moins coûteux que ce qui arrive à postériori quand on a un élevage dévasté suite à des entrées d'oiseaux malsains. Cependant, je pense qu'une bonen quarantaine résoud le plus gros des problèmes... Même au retour de Piacenza, mes oiseaux de concours sont restés en quarantaine dans la salle de préparation concours.

Lapous a écrit:

je crois que c'est encore plus simple,
un oiseau maladif ou d'origine douteuse doit rester ou il est ,
ou (et) ne doit surement pas venir chez moi

TOUT A FAIT D'ACCORD, mais ne pas oublier que un oiseau non maladif et d'apparence saine est habitué à un environnement bactérien et que le changement de place, le stress induit, ajouté à une arrivée dans un autre environnement bactérien peut l'affaiblir et il peut amener des bactéries auxqeulles il est résistant dans ton élevage qui n'est pas immunisé contre ces bactéries.

Le plus gros risque c'est l'achat en animalerie où les oiseaux sont logés dans des conditions non optimales et avec une forte densité d'oiseaux de diverses origines...

une quarantaine est destinée à protéger les oiseaux déjà présents,
mais aussi les nouveaux arrivants , et il ne faut pas oublier ceux là !!

DUDULE a écrit:

Le plus gros risque c'est l'achat en animalerie où les oiseaux sont logés dans des conditions non optimales et avec une forte densité d'oiseaux de diverses origines...

surement,
mais je n'ai pas non plus confiance après un passage en bourse

Je respecte aussi une quarantaine ... la dernière en date était Richard ... oiseau recueilli ... je l'ai d'office vermifugé ainsi que tous mes oiseaux .... sauf ceux en repro ... et puis maintenant il est sous Baytril suite à sa blessure du bréchet ... mais sinon je l'ai mis avec mes calos depuis ce WE ... cela faisait 10 jours qu'il était là ...

SInon selon les données que j'ai sur l'oiseau, si je n'ai rien je préfère vermifuger d'office en plus d'une quarantaine ...

Pour le passage en bourse, les oiseaux ne sont pas mis en contact direct... Cela n'empèche pas les contaminatons par voir aérienne... Mais attention, quand on achète un oiseau en bourse, on ne le mélange pas avec ses oiseaux pour le cageot dur retour...

L'idéal, c'est la volière des oiseaux qui vont en bourses, isolée des autres installations !

c'est un ensemble à gérer ,
encore plus compliqué pour ceux qui ont des oiseaux qui sortent et rentrent en permanence.( concours/bourses)

ayant perdu des arrivants ( souvent jeunes ) je procède désormais ainsi.

> limiter la répétition d'entrées ,surtout de jeunes oiseaux
> bien sur aucun doute préalable ....

>> une volière bien protégée des intempéries( choisie pour que la densité d'oiseaux reste faible) est nettoyée ,désinfectée ( sans y passer 8 jours) et une litière fraiche de paille de lin est étendue au sol.
> 2 ou 3 oiseaux de l'élevage ,en bonne santé , y sont laissés pour servir "d'instructeurs" aux nouveaux.
> les nouveaux sont passés à l'Ivomec à l'arrivée.
> au départ : graines vierges dans les distributeurs .
> au bout d'une semaine ou 2 ,changement de litière et passage au régime de graines récupérées après ventilation.
> 1 ou 2 semaines plus tard,nouveaux changement de litière et introduction d'oiseaux déjà présent.

l'objectif est de bien surveiller les nouveaux et de les habituer progressivement au microbisme de l'élevage,sans prendre de risques importants s'ils sont contaminants.

ainsi raconter ça peut paraitre compliqué à mettre en œuvre,
mais c'est souple et relativement simple.

... et plus eu d'accidents depuis

je serais du même avis que jy concernant la pratique d'analyse

mais je voudrais savoir lorsque vous parlé de quarantaine,

quelles sont les caractéristiques du logement :

isolé des autres mais a quelle distance ? une volière a coté ou éloignée

combien de temps doit elle durée pour etre éfficace au maximum ,

je trouve que la pratique a jy est très bien

chez moi, je la pratique que très rarement et ceci a défaut

Cette année, peu d'introdcution d'oiseaux. Les oiseaux qui sortaient en bourse-exposition de durée 1/2 journée (en cageot) à 2 jours (en volières ou cages concours) voyageant toujours dans mon matèriel, non mélangés avec d'autres étaient relachés ensuite dans les volières d'où ils étaient issus, mais en voisinnage avec mes autres oiseaux (dont ceux pour l'élevage et les concours à venir).

Les oiseaux de concours étaient logés en cages concours et ne sont retournés en volière que 4 à 5 semaines aprés leur dernier concours.

Leur salle de préparation est isolée du reste de l'élevage.

Je souhaiterais aussi pouvoir avoir une volière pour les oiseaux qui vont aux bourses et expositions, une volière qui soit isolée du reste de l'installation, même jouxtant l'installation.

Les seules pertes en oiseaux entrants ont été des kakarikis, mais il y a eu un problème d'adaptation climatologique à mon élevage.

AUCUNE AUTRE PERTE (mais peu d'oiseaux rentrés....).

Un seul oiseau, fatigué du transport (la personne qui me l'avait amené en exposition avait oublié de remttre des graines dans les cageots désinfectés la veille), a été logé au chaud le temps nécessaire à une cure d'adjusol et vitamines. C'était mi décembre, il est mainetant en volière extèrieure avec les autres.

Je pratique une quarantaine systématique quand ce sont des oiseaux d'origine pas bien connue (bourse, animalerie). je pratique alors une quarantaine durant 2 à 5 semaines.

Quand ce sont des oiseaux d'éleveurs que je connais bien, je fais l'impasse sur le risque inhérent au changement de microbisme, JE VERMIFUGE les oiseaux type PLATYCERQUES, et je lache directement dans mon installation. (RISQUE MODÉRÉ, mais NON NUL).

moi, j'en reviens des boures, et autres. j'ai souvent de la perte. je préfère passer directement chez un éleveur arpès avoir vu comment il soignait ses oiseaux. j'ai beaucoup moins de perte et de risques comme ça. mais de toutes manières, quarantaine pour observer les oiseaux!

j'en ai encore trois qui sont rentrés hier pour un dépannage (personne qui serait lourdement allergique, et dont on a demandé d'écarter les oiseaux pour 3 mois) ils sont en observation. porutant, ce sont des oiseaux élevés en intérieur!

un autre aspect est qu'assez souvent les oiseaux passés en bourses souffrent des conditions de transports par temps froid ( hiver) et de la durée du maintien en boite ( de la veille au lendemain de la bourse plusieurs fois),
et donc d'une sous alimentation par conditions difficiles .

Excellant post que celui-ci Thierry.

Pour ma part, la quarantaine lors de l'arrivée d'oiseaux comme lors des retours concours est une obligation et pratiqué chaque fois pour ce qu'il en est au point de vue sanitaire, stress, nouvel environnement et nouvelle alimentation.

La durée de la quarantaine est 4 semaines minimum comprenant l'apport du vermifuge, l'apport de vitamines et d'une alimentation adaptée à leurs besoins, enrichie au fils des jours pour arriver finalement à la même alimentation que l'élevage.

Ensuite la mise en place dans la volière des non reproducteurs.

Il arrive parfois que l'on se trouve confronter à une mortalité subite de nos oiseaux après le lacher en volière de nos oiseaux ayant participer à un championnat ( pour moi il s'agissait d'un mondial en Belgique mais pas celui de 2008 ).

Donc autopsie de deux oiseaux par les services vétérinaires du Département et traitement suite à cela de tout mon élevage pendant un mois.

Suite à ce problème, je me suis décidé à refaire tout mon élevage. Je peux vous dire, que cela na pas été une mince affaire et mon choix sur les éleveurs et leur élevage a été étudié au plus haut point.

Je ne me suis pas non plus résigné au prix de cession des oiseaux car la souche et la qualité était vraiment la. Bons nombres d'éleveurs, devraient prendre cela en considération.

Nous sommes arrivés, à de très grands élevages et pour moi, supassant même les écrits et photos des standards actuels. Nous nous devons toujours, se devoir de tenir un cahier d'élevage chose primordial de nos jours et créer des lignées de très grandes valeurs au niveau mondial.

Pour en finir, la quarantaine, toujours la quarantaine.

Daniel

il est vrai qu'on ne sais jamais reelement si l'oiseau viens d'un environnement sain ...
mais bon les test sur chaque oiseaux rentré ... ça peu elever le cout des petits eleveur pour l'achat d'un oiseau ...

et pour petite histoire j'ai moi meme eu l'occasion de faire la connaissance d'un eleveur un peu magouilleux ...

il donné des produits a ces femelles ( produit vendu en belgique ) qui empeche la femelle de pondre ...
ces oiseaux une fois vendu sont forcement mis en repros et la femelle meurt ...

une amis a depensé pres de 400 euros chez cete eleveur pour quelques couples

et il ne lui reste qu'un couple de petit bec droit a l'heure actuel

cette personne a appellé l'eleveur qui lui a dis ben nous aussi on a des pertes dans nos oiseaux , ça arrive et pour le couple qu'il lui resté l'eleveur lui a dis de mettre la femelle sous une casserol d'eau bouillante pour que l'oeuf sort quand elle vois que la femme est prete a pondre ...

MERCI LES ELEVEURS SUPER SERIEUX ... lol

Daniel a écrit:

Pour en finir, la quarantaine, toujours la quarantaine.

Daniel

difficile de trier les infos disponibles ,
parce que forts différentes sur les durées ,
même de sources fiables .

et parfois compliqué à mettre en œuvre,
conseillant une localisation différente ........ ou s'arrèter ?

Pour une localisation différente, je n'ai jamais éloigné de plus de 10 mètres, et on fait comme on peut... Il est possible que je fasse une volière de quarantaine pour les oiseaux qui vont et viennent en expo-bourse, contre mon élevage, mais bien fermé, protégé par cloison pleine...

Comme Daniel l'évoque, au delà de la perte sentimentale de l'oiseaux suite à une maladie, il faut savoir que la négligence peut mettre en danger le travail de plusieurs générations d'oiseaux, d'une souche....

Quand je vois le travail pratiqué par des éleveurs comme Daniel (en Type Sauvage), par Jacques (AVDS en FB), qui ont conduits leurs oiseaux au meilleur niveau Européen, et parfois avec relativement peu de sujets en reproduction, et simplement de la sélection, de la rigueur det de la patience, je me dit que l'on ne peut en effet pas permettre de prendre des risques quand à la conservation de ces souches.

Je me rappelle d'un éleveur dont je salue l'honnêteté et la rigueur, qui a été absent avec ses oiseaux à Rouen car il avait ramené une saloperie d'un concours et ne voulait pas mettre en danger les oiseaux des collègues...

La quarantaiune des oiseaux de concours conciste chez moi en un isolement complet de ces oiseaux, dans la salle de préparation pendant toute la période de concours, y compris la préparation, donc selon les années de mi-Août ou mi-Septembre à mi-janvier pour ceux qui ont participé aux Championnats de France mi décembre et à fin février pour ceux qui sont allé au Mondial !

Le souci dans mon installation actuelle, c'est que je n'ai pas pensé une quarantaine spécifique pendant cette période pour les oiseaux entrants, alors j'évite de rentrer des oiseaux d'origine non considérée sûre à mon goût !

djgregs a écrit:

...et pour petite histoire j'ai moi meme eu l'occasion de faire la connaissance d'un eleveur un peu magouilleux ...

il donné des produits a ces femelles ( produit vendu en belgique ) qui empeche la femelle de pondre ...
ces oiseaux une fois vendu sont forcement mis en repros et la femelle meurt .......

Personnellement je ne crois pas à ces produits qui empèchent la femelle de pondre... Le mal de ponte a d'autre causes.... Et en premier les conditions d'élevage, alimentaires et environnementales...

djgregs a écrit:

il est vrai qu'on ne sais jamais reelement si l'oiseau viens d'un environnement sain ...
mais bon les test sur chaque oiseaux rentré ... ça peu elever le cout des petits eleveur pour l'achat d'un oiseau ...
...lol

Même un oiseau sain est habitué au microbisme de son élevage, microbisme qu'il va véhiculer comme porteur sain, et pas à celui de l'élevage où il arrive, et cela additionné au stress du transfert peut avoir des conséquences dramatiques....

Le test eput coûter cher mais parfois moins que le coût de la casse qui est évitée...

Moi je reste convaincu qu'une bonne quarantaine est suffisante !

je pense qu'un mal de ponte chez 5 femelles de plus d'un an acheter chez un meme eleveur ... c'est un peu beaucoup ...

et j'ai moi meme fait l'experience d'acheter une femelle calo est un couple de bourke a cet eleveur ...
et la femelle je l'ai garé 3 mois
et le couple de bourke ( le male été la femelle et la femelle été le male ... )
mais bon c'est pas grave ... hé hé hé

il est vrai que vaut peu etre mieux payer plutot que de perdre une partie de son elevage ...

mais bon je pense aussi qu'une bonne quarantaine vaut deja une bonne paire de test