| | les additifs alimentaires | |
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Lapous Moderateur
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| Sujet: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:21 | |
| extraits de http://www.univ-brest.fr/esmisab/sitesc/Prod-Anim/antibio.pdf mérite d'être lu,même si un peu rébarbatif, beaucoup de choses à apprendre Les produits alternatifs: une très grande variétéLes produits dits «alternatifs» appartiennent à des familles très différentes, même si beaucoup ont une action sur la flore digestive et son équilibre. | |
| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:23 | |
| 1. Plantes aromatiques et odorantes
De nombreux produits d’origine végétale sont déjà utilisés dans l’alimentation porcine. Il s’agit principalement de plantes ou d’extraits de plantes, d’épices et d’huiles essentielles dont les principes actifs sont bénéfiques, mais aussi de produits analogues de synthèse. Le nombre d’études touchant à ces produits est encore très faible et les résultats obtenus, fort variables. Parmi les résultats retenus dans chaque catégorie de ces produits, environ la moitié montre un classement positif, mais peu se révèlent significatifs sur le plan statistique à l’exception des huiles essentielles. Il apparaît donc difficile de donner une appréciation sur l’efficacité de l’une de ces catégories de produits. Il s’agit de développer, à partir des plantes, des stimulateurs de croissance aussi efficaces que les antibiotiques utilisés jusqu’ici en alimentation animale et qui, en même temps, soient plus tolérables par l’homme et inoffensives pour l’environnement. Enfin, les huiles essentielles et les extraits de plantes possèdent un pouvoir antimicrobien tout en activant l’appétit et les sécrétions digestives. Des herbes aromatiques et médicinales classiques, telles que thym, sauge ou origan, ont déjà démontré leur efficacité en médecine animale mais les fabricants de ces produits gardent le silence sur les espèces sélectionnées. La demande ne se limite pas à trouver des solutions pour les bovins, elle concerne aussi les stimulateurs de performances en production porcine, en élevage de poules pondeuses et de poulets, en pisciculture
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| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:26 | |
| 2. Les argiles L’intérêt des argiles comme agent technologique est lié à leurs propriétés physiques lesquelles permettraient également une action favorable sur le tractus digestif. Les argiles renforcent l’efficacité alimentaire et l’hygiène digestive. Mais les industriels ne voient pas en elles une réelle alternative aux additifs antibiotiques en raison de leur aptitude, démontrée depuis longtemps, à accroître la qualité sanitaire et organoleptique des aliments pour animaux. Un effet positif, rarement significatif, des argiles est obtenu dans 10 comparaisons sur 20 et se traduit par une amélioration du GMQ de 3% en moyenne alors que l’IC est détérioré de 0,3% (Eric Royer, Claudie Gourmelen, Yannick Rugraff ; 2001).
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| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:30 | |
| 3. Les oligo-éléments Deux oligo-éléments, le cuivre et le zinc, ont des effets reconnus sur les performances de croissance des animaux. Des résultats de l’étude de l’Institut Technique du Porc (ITP) montre que 23 cas sur 26 où il y avait une supplémentation en sulfate de cuivre de 90 à 250 mg/kg se sont avérés positifs et la plupart sont statistiquement significatifs. En moyenne, le GMQ est amélioré de 12,3 % et l’IC de 4,8%. Avec une supplémentation en oxyde de zinc de l’aliment post-sevrage allant de 2000 à 3000 mg/kg, les résultats sont améliorés dans 11 cas sur 13. En moyenne, l’amélioration est de 9,3 % pour la vitesse de croissance et de 2,6 % pour l’IC (Eric Royer, Claudie Gourmelen, Yannick Rugraff ; 2001). Cependant, une utilisation du zinc à de telles doses est actuellement interdite en Europe, notamment à cause de problèmes environnementaux que cela poserait. Quant au cuivre, le risque d’une accumulation future de cet élément dans les sols à la suite d’épandages répétés de lisiers qui en contiendraient des teneurs élevées conduit les autorités de l’Union européenne à examiner actuellement une diminution de la teneur maximale autorisée. | |
| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:32 | |
| 4. Les enzymes L’incorporation d’enzymes dans les aliments vise à renforcer la digestibilité de certains constituants des matières premières, en particulier les hémicelluloses en rendant le contenu digestif moins visqueux. Les enzymes permettraient également de limiter les effets négatifs de certains facteurs anti-nutritionnels, de favoriser une réduction des diarrhées, et d’utiliser à des taux plus élevés certaines matières premières. En post-sevrage 15 des 28 résultats retenus dans l’étude de l’ITP sont positifs; l’amélioration moyenne du GMQ est de 2,8 % et celle de l’IC, de 1,8. Toutefois, pour l’instant, leur action trop faible sur les performances des animaux ne joue pas en leur faveur pour succéder aux additifs antibiotiques. Les substrats: les arabinoxylanes, les béta-glucanes, certaines pectines et les phytates présents dans les aliments des non ruminants (blé, orge, avoine, riz) sont des facteurs anti-nutritionnels (polysaccharides visqueux réduisant l’assimilation intestinale des nutriments, problèmes liés au phosphore et aux cations divalents pour les phytates (phosphatidylinositides)). (Les phytases dans l’alimentation porcine. Biblliographie 2004) Les xylanases, béta-glucanases et phytases sont actives à des pH et des températures rencontrés dans les tractus intestinaux. Nouvelles enzymes utilisées: enzymes thermostables résistantes aux traitements thermiques des céréales, et actives aux températures et pH physiologique. | |
| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:33 | |
| 5. L’exclusion compétitive Les produits d’exclusion compétitive sont utilisés pour empêcher la colonisation du tractus intestinal par des bactéries pathogènes telles que Salmonella en créant une barrièrephysique. Ces produits contiennent, en général, des microorganismes vivants non identifiés qui sont isolés du tractus gastro-intestinal d’animaux sains.
Dernière édition par Lapous le Jeu 5 Fév - 13:43, édité 1 fois | |
| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:36 | |
| 6. Les prébiotiques Les prébiotiques offrent une alternative aux antibiotiques utilisés dans l’alimentation animale. Cette catégorie de substances regroupe différents oligosaccharides résistant aux enzymes digestives qui assument une régulation sélective des processus de fermentation microbiens, et de là contribuent à la stabilisation des fonctions immunitaires et de la santé intestinale. En effet, ils représentent un substrat favorable à la multiplication intestinale de Bifidobacterium et de lactobacilles, d’où découle un effet probiotique avec limitation de la flore pathogène et production d’acides gras volatiles. D’autres substances, les probiotiques et les acidifiants, sont en lice pour le remplacement des antibiotiques activateurs de croissance et semblent avoir davantage de chances d’y parvenir que les argiles, les enzymes et les extraits végétaux. Toutefois, si la piste des probiotiques et des acides organiques semble prometteuse, leur mode d’action demeure bien mystérieux et les résultats obtenus trop irréguliers. La poursuite des essais s’avère donc nécessaire pour pouvoir désigner le successeur aux facteurs de croissance antibiotiques. | |
| | | Lapous Moderateur
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| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:50 | |
| 7. Les acides organiques Les acidifiants (ou acides organiques : formique, acétique, propionique, tartrique, lactique, citrique, maléique, fumarique, sorbique) ont été longtemps cantonnés à leur rôle de conservateur des aliments alors qu’ils offrent, en condition d’élevage, des avantages zootechniques et sanitaires substantiels. Ils ont différentes actions : - excellent pouvoir bactéricide - régulation de la flore digestive - forte appétence - stimulation de la digestibilité des protéines (activation enzymatique)
Ainsi, les performances de croissance (GMQ, IC) progressent, surtout pendant la phase 1er âge, et parallèlement, les troubles digestifs régressent (Association française de médecine vétérinaire porcine ; 2002).
D'une manière générale, les acides organiques sont de plus en plus considérés comme des produits de substitution aux facteurs de croissance dans le sens où eux aussi sont capables d'inhiber une partie de flore intestinale et de préférence la flore pathogène. a)Efficacité des acides organiques sur les germes pathogènes Certains acides organiques (acide formique) ont démontré un effet bactériostatique c'est-à-dire, capable d'inhiber les pathogènes dans le tube digestif. D’autres (exemple : l’acide lactique), d'avoir un effet bactéricide : en un mot, ils peuvent pénétrer la bactérie et la tuer. Ceci confirme (pour l'acide lactique par exemple), tout le travail fait par la flore de barrière qui notamment chez le porc est une flore lactobacillaire productrice d'acide lactique. L'acidité proprement dite se trouve tamponnée dans le duodénum par les sécrétions pancréatiques et biliaires après un premier effet tampon du notamment aux protéines et les produits de leur dégradation (peptides et acides aminés libres). Reste donc disponible au niveau iléal, l'anion de l'acide (le corps de l'acide proprement dit) qui va exercer selon sa nature, son pouvoir inhibiteur sur les bactéries pathogènes jusqu'à ce qu'il soit totalement absorbé, soit par la muqueuse intestinale, soit par les bactéries dans lesquelles il pénètre. En définitive, moins un acide organique est absorbable par la muqueuse intestinale, plus il sera disponible pour inhiber ou tuer les bactéries pathogènes et inversement. _ Mode d'action des acides organiques PIT et KIRCHGESSEN (1989) ont montré que le mode d'action bactéricide des acides organiques n'est pas seulement du à un abaissement du pH mais aussi et surtout par un effet direct de l'anion acide. Les acides organiques contrairement aux acides inorganiques (ou acides minéraux) peuventtraverser la paroi cellulaire de la bactérie et plus spécialement les acides gras à chaîne courte. A l'intérieur de la bactérie ou le pH est neutre l'acide se dissocie en libérant H + et l'anion RCOO. Pour survivre, la bactérie doit expulser une très grande dépense d'énergie qui peut aller jusqu'à la mort de la bactérie. L'anion acide a par ailleurs un effet inhibiteur sur la synthèse de l'ADN et donc de la réplication qui précède la multiplication bactérienne. _ pH et développement de certaines bactéries digestives Les principales bactéries digestives pathogènes, Colibacilles entre autres, supportent mal les milieux acides alors qu'elles prolifèrent en milieu neutre ou légèrement basique. Les bactéries bénéfiques, comme les lactobacilles, au contraire, préfèrent un environnement légèrement acide. L'acidification influe directement sur la croissance des microorganismes, dans le sens ou chaque type de bactérie possède une plage de pH où son développement est possible avec une valeur optimale, en principe au milieu de cette plage. Face à cette réalité, on peut artificiellement favoriser telle souche ou défavoriser telle autre. Chez les monogastriques : L'estomac des monogastriques est un gros producteur d'acide chlorhydrique, celui-ci peut permettre de descendre le pH du bol alimentaire à des valeurs inférieures à 2, permettant aux enzymes protéolytiques d'entrer en action (pepsine). L'estomac apparaît ainsi comme une partie nettement acide du tube digestif et maintient cette acidité par son autoproduction. À chaque repas, l'aliment ingéré remonte le pH de l'estomac et une nouvelle production d'acide chlorhydrique le ramène rapidement à la normale. En théorie, c'est simple et efficace mais en pratique, c'est plus compliqué ! Selon les matières premières utilisées, l'aliment neutralise plus ou moins fortement l'acidité de l'estomac. Il faut alors davantage de production d'acide et donc de temps pour revenir à l'équilibre. On parle de "pouvoir tampon" fort ou faible de l'aliment. Les matières premières riches en calcium, (notamment carbonate de calcium, produits laitiers ...) ont un pouvoir tampon élevé, mais sont pourtant indispensables aux jeunes porcelets. La formulation d'un bon aliment porcelet nécessite donc de concilier les besoins nutritionnels et la maîtrise de ce pouvoir tampon. b)Digestibilité de la ration Au delà des effets déjà évoqués précédemment, on peut espérer des conditions plus favorables à la digestibilité des protéines, à l'assimilation de certains oligoéléments et à la production d'enzymes pancréatiques. Une amélioration des performances (GMQ + 7%, Conversion alimentaire - 8 %, Perte - 1.2 %) est d'ailleurs fréquemment observée, que ce soit en élevage commercial ou en station (Ces chiffres sont le résultat d'essais faits en élevage commercial et station, avec un lot témoin ayant reçu des antibiotiques comme facteurs de croissance et un lot essai ayant reçu un aliment blanc et un mélange d'acides organiques dans l'eau de boisson). c)Appétence De façon générale, l’acidification d’un aliment le rend plus appétant. Cet effet est surtout visible pour le porcelet en croissance, mais aussi chez la truie en lactation. d)Équilibre de la flore digestive Chez les porcs : Le tube digestif du porc est riche d'une flore microbienne très développée. Chez le porc sain, les germes favorables "étouffent" par leur prolifération les espèces défavorables mais sans les éliminer cependant. Cette harmonie peut parfois être rompue par un déséquilibre favorisant l'émergence de Colibacilles (diarrhée), (Clostridium, E.coli (entérotoxémie)) et pouvant déboucher sur de la pathologie. Par conséquent, tous les moyens disponibles permettant de favoriser cette flore, peuvent aider à une prévention digestive en élevage. L'acidification de l'eau de boisson répond tout à fait à cet objectif. Tout d'abord bien sûr, par le simple abaissement du pH (effet cation) qui va favoriser les lactobacilles au détriment des colibacilles. Mais de plus et surtout, par l'effet de l'anion (le corps de l'acide proprement dit) respectif de chaque acide organique qui a la capacité, pour certains, de pénétrer à l'intérieur des bactéries et ainsi de les épuiser et de les tuer. Les acides minéraux ou acides inorganiques n'ont pas cette propriété, puisqu'ils sont tamponnés au niveau du duodénum, donc aucun effet dans le reste du tube digestif de l'animal et par conséquent aucune action sur les pathogènes au niveau iléal. Acidification en élevage : aspects pratiques _ Utilisation dans l'eau de boisson : Les objectifs recherchés sont ici d'améliorer l'hygiène de l'eau de boisson et de sécuriser le comportement digestif des porcs pendant les périodes à risques, en limitant l'apparition de diarrhées, d'entérotoxémies et également de baisse d'immunité. Les produits sont utilisés sous forme liquide. Ils comportent le plus souvent une association de 3 à 4 acides organiques, afin de cumuler leurs effets spécifiques et complémentaires recherchés: acidifiant, bactériostatique,bactéricide, fongicide. _ Équilibre digestif et réglementaire : Les acides organiques son naturellement très répandus dans la nature, y compris dans le tube digestif de l'homme et des animaux. Après ingestion par le porc, ils sont complètement métabolisés par l'organisme. Ils ne laissent donc aucun résidu dans la carcasse ou les déjections. L’emploi d’acides utilisés seuls ou en association se traduit par une amélioration des performances du porcelet dans 92 cas sur 116 (influence significative dans 40 % des comparaisons), avec une hausse moyenne de 5,9 % du GMQ et une réduction de 3,2 % de l’IC (Eric Royer, Claudie Gourmelen, Yannick Rugraff ; 2001).!
Dernière édition par Lapous le Jeu 5 Fév - 13:47, édité 1 fois | |
| | | Lapous Moderateur
Nombre de messages : 24901 Age : 64 Localisation : finistere Emploi : energies renouvelables Loisirs : sieste Date d'inscription : 04/03/2006
| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 8:53 | |
| 8. Les probiotiques Les micro-organismes vivants, ou les spores de bactéries sporulées susceptibles de germer dans l'intestin, sont généralement présentés, sous le terme “ probiotiques ”, comme des produits susceptibles d’être utilisés en alternative aux antibiotiques. Les probiotiques sont des mélanges de cellules vivantes de 3 à 5 espèces de levures Saccharomyces cerevisiae et de bactéries de type Bacillus, Enterococcus, Pediococcus ou productrices d’acide lactique : Lactobacillus acidophilus, Streptococcus faecalis. Si les probiotiques sont bien placés pour prendre la relève des additifs antibiotiques, c’est parce que ces préparations microbiennes vivantes ont à la fois des aptitudes nutritionnelles et antimicrobiennes intéressantes, démontrées en conditions d’élevage : inhibition de la reproduction des germes pathogènes dans l’appareil digestif, stimulation des défenses immunitaires et de la sécrétion d’enzymes antimicrobiennes, régulation de la flore endogène. Chezles porcs : Ainsi, suite à l’apport de Bacillus clausii à des porcelets, des chercheurs ont constaté une chute de la concentration intestinale en coliformes (germes pathogènes) et une augmentation de celle en immunoglobulines (molécules activatrices du système immunitaire). Des essais ont prouvé que la levure Saccharomyces cerevisiae sélectionne la flore cellulolytique, ce qui favorise l’assimilation des fibres alimentaires. Les truies ont meilleur appétit. Leur production laitière s’accroît et, par conséquent, les poids des porcelets à la naissance et au sevrage sont plus élevés. D’une façon générale, en matière de productivité, les probiotiques améliorent le GMQ et l’indice de consommation, homogénéisent les lots de porcelets, limitent les diarrhées et l’amaigrissement des truies après la mise bas, atténuent les diarrhées en post-sevrage et la mortalité en engraissement. Il est à noter que de nombreuses bactéries produisent des bactériocines, substances antibiotiques leur conférant un avantage compétitif vis-à-vis de la flore intestinale complexe. L'efficacité des probiotiques doit être examinée au cas par cas selon le micro-organisme et l'animal hôte. | |
| | | NiNa Nouveau
Nombre de messages : 7 Age : 36 Localisation : Alger Emploi : etudiante Loisirs : le net Date d'inscription : 05/02/2009
| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 19:59 | |
| Bonsoir vous avez parlé d'hemicellusose j'aimerai savoir dans qu'elle type d'aliment on trouve ce composé?? Et aussi s'il est digéré facilement par cette espèce Merci | |
| | | Lapous Moderateur
Nombre de messages : 24901 Age : 64 Localisation : finistere Emploi : energies renouvelables Loisirs : sieste Date d'inscription : 04/03/2006
| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 20:00 | |
| ce sont des extraits du doc cité en haut ... ...................................................... lapous
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| | | NiNa Nouveau
Nombre de messages : 7 Age : 36 Localisation : Alger Emploi : etudiante Loisirs : le net Date d'inscription : 05/02/2009
| Sujet: Re: les additifs alimentaires Jeu 5 Fév - 20:20 | |
| J'ai lu quelque extrait et ce qui a attiré mon intention c'est l'hémicellulose qui pourrais faire partie des composés donné aux callopsitte. Étant donné que je rencontre souvent la cellulose brute et l'hémicellulose dans l'alimentation des bovins. C'est pour cette raison que je voulais avoir plus de précision et aussi savoir dans quel type d'aliment on trouve l'hemocellulose Merci | |
| | | Lapous Moderateur
Nombre de messages : 24901 Age : 64 Localisation : finistere Emploi : energies renouvelables Loisirs : sieste Date d'inscription : 04/03/2006
| Sujet: Re: les additifs alimentaires Ven 6 Fév - 7:05 | |
| si tu avais consulté le lien, tu aurais vu que ce texte concerne l'alimentation des animaux domestiques de façon générale, ( donc bovins compris ) et que dans le contexte de la suppression des supplémentations antibiotiques il fait un état des lieux des autres additifs et de leurs actions. ...................................................... lapous
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| | | NiNa Nouveau
Nombre de messages : 7 Age : 36 Localisation : Alger Emploi : etudiante Loisirs : le net Date d'inscription : 05/02/2009
| Sujet: Re: les additifs alimentaires Ven 6 Fév - 14:46 | |
| bonjour Merci pour la précision. je pensé que les antibiotiques avais été retiré des additifs alimentaire uniquement des animaux de rentes et pas ceux des animaux domestique | |
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